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Au jour d’aujourd’hui, les studios d’enregistrement sont presque tous passés aux technologies numériques comme support d’enregistrement voir même totalement numérique pour certains mixages (mixage « in the box »).

La chaîne d’enregistrement est donc : microphone, préampli, convertisseur, DAW contrairement à une chaîne entièrement analogique qui est : microphone, préampli, magnétophone. Mise à part le fait que ces technologies sont différentes, elles ne fonctionnent pas sur le même principe. Alors que l’on peut régler le positionnement du micro, le préampli et éventuellement un processeur de dynamique et la fréquence d’échantillonnage du convertisseur en numérique, la chaîne analogique nous laisse beaucoup plus de possibilités. En effet il faut faire un choix de bande, de magnétophone, de bias, d’égalisation des têtes, de vitesse de défilement et autres qui ont tous des influences sur la prise de son, la méthode, le résultat final et nous donnent de vrais partis pris. Toute cette dimension n’existe pas sur l’enregistrement « direct to disk ».

La question est donc de savoir s’il toujours intéressant d’utiliser ce moyen d’enregistrement aux qualités sonores notables dans un univers numérique ou il peut s’y intégrer de plusieurs façons.

On peut aussi se demander quelque est la meilleure façon de numériser le son aujourd’hui et la réponse est pour beaucoup le DSD. Le Direct Stream Data est une méthode s’appuyant sur la technologie des convertisseurs sigma-delta (codage sur 1 bit avec très haute fréquence d’échantillonnage) mais sans le filtre coupe haut et les filtres de décimation et d’interpolation. Ceci a pour résultat un débit très élevé mais une restitution des plus fidèles. Certains préamplis comme le Neve 1073 DPD permettent une conversion directe en DSD. La fidélité de ce format en fait la méthode parfaite pour numériser d’anciens masters analogiques. Il a donc fallu inventer un support pouvant recevoir un flux DSD et le Super Audio Compact Disc (SACD) a été inventé. Ce support répondant à la norme Scarlett Book permet une bande passante de 100 KHz, une dynamique de 120 dB, 6 canaux, un débit de 16.9 Mbits/s et peut contenir une couche Red Book. On peut également y mettre un flux DST (Direct Stream Transfert) qui permet une compression sans perte du DSD et un fort gain de place. Afin de travailler ce flux il a fallu le rendre compatible avec une DAW et notamment Pyramix qui permet, après une conversion en DxD (Digital eXtreme Definition), de travailler de la prise de son au mastering. Le DxD est échantillonné à 352.8 kHz et quantité sur 32 bit flottant.

Introduction

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